10 conseils pour contribuer au succès de sa boutique e commerce international
22 avril 2025Votre boutique e-commerce affiche déjà de bons résultats en France. Comme 7 vendeurs sur 10, vous désirez vous lancer dans le e commerce international ? Ce choix est stratégique : près de 70 % des consommateurs se déclarent prêts à réaliser un achat international auprès d’une entreprise basée dans un autre pays.
Ainsi, Gradiweb, expert e commerce et agence spécialisée Shopify, vous partage 10 conseils pour réussir l’internationalisation de votre boutique en ligne.
1. Analyser le potentiel d’internationalisation e-commerce
L’une des premières étapes consiste à réaliser une étude de marché complète. En effet, il est indispensable de comprendre les habitudes locales, les normes, et les usages afin d’évaluer la viabilité du marché.
Par ailleurs, étudiez vos concurrents potentiels et analysez leurs stratégies. Cela vous permettra d’identifier les opportunités de différenciation et de mesurer la valeur ajoutée de votre offre.
👉 Exemple : la Belgique, l’Espagne et l’Allemagne restent les trois destinations préférées des e-commerçants.
2. TVA et internationalisation e-commerce : Ce que vous devez savoir pour réussir
Le seuil de chiffre d’affaires unique pour l’ensemble de l’Union européenne est fixé à 10 000 €. En dessous, la TVA reste déclarée en France. Toutefois, dès que vous dépassez ce seuil, vous devez déclarer et payer la TVA dans le pays de vos e-acheteurs.
Ainsi, chaque État a mis en place un guichet unique (OSS-IOSS). L’inscription nécessite un numéro de TVA intracommunautaire ou un numéro ROF TVA.
3. Faire le point sur la règlementation applicable dans le pays où vous vendez
Le commerce international est encadré par les Incoterms, mais aussi par les nomenclatures douanières (NC8). En effet, chaque produit est identifié par un code à huit chiffres qui détermine le droit de douane applicable.
De plus, certaines marchandises nécessitent un dossier de conformité ou une autorisation d’importation. Enfin, n’oubliez pas les réglementations de protection des données (RGPD en Europe, PIPL en Chine, etc.).
👉 Pour toute exportation hors UE, un numéro EORI est obligatoire.
4. Traduire sa boutique e-commerce
La langue est un levier crucial pour convaincre vos clients. 72 % des e-shoppers préfèrent acheter dans leur langue maternelle. Dès lors, une traduction soignée de votre site, de vos CGV et de vos métadonnées est indispensable.
Vous pouvez opter pour une solution multilingue (plus simple à gérer) ou pour un multistore (plus flexible mais plus complexe).
En parallèle, adaptez aussi vos réseaux sociaux et votre stratégie de contenu à la culture locale.
5. Modifier l’extension géographique du nom de domaine
Vous n’êtes pas obligé de changer la totalité de votre nom de domaine, mais il faut modifier l’extension géographique. Par exemple, en passant de .fr à .eu, votre site est visible en France et dans tous les autres pays membres de l’UE. Une URL en .net ou .com vous permet d’accéder au monde entier. Avec l’extension .in ou .cn, vous ciblez les marchés indiens et chinois.
6. Adapter son site e-commerce à l’international
Chaque marché a ses spécificités. D’un pays à l’autre, les codes graphiques, couleurs et visuels peuvent varier. Par conséquent, votre design UX/UI doit être repensé pour séduire vos nouveaux clients.
De plus, proposez un parcours d’achat adapté aux usages : en Espagne et en Allemagne, plus de 50 % des achats se font via mobile. Enfin, affichez les prix dans la devise locale, car 13 % des acheteurs abandonnent leur panier si le prix n’est pas exprimé dans leur monnaie.
7. Opter pour les bons modes de paiement en ligne
Les préférences de paiement varient énormément selon les pays. En Allemagne et aux Pays-Bas, les virements (SoFort, iDeal) sont plébiscités, tandis qu’en France, la carte bancaire domine.
En résumé, proposez plusieurs options pour éviter de perdre des ventes.
8. Repenser la livraison
La livraison est l’un des freins majeurs à l’achat international. Ainsi, soyez transparent sur les frais et délais, et proposez des assurances pour les envois hors UE.
En outre, réfléchissez à la pertinence d’un stockage local ou à l’externalisation logistique pour gagner en efficacité.
9. Prévoir un service client parlant dans la langue du pays cible
Un bon service client, disponible dans la langue de vos clients, peut faire toute la différence. Téléphone, e-mail, chat : multipliez les canaux pour rassurer vos prospects et renforcer la confiance.
10. Suivre les KPIs de l’internationalisation e-commerce
Mettez en place un suivi des KPIs à l’aide d’outils comme Google Analytics, Google Search Console, etc. Les indicateurs de performance choisis doivent répondre à des questions clés :
- Quel pays est le plus rentable ?
- Pour quelles raisons ?
- Quelle page reçoit le plus de visites ?
- Dans quelle région du monde devriez-vous investir le plus ? Moins ?
- Quels sont les axes d’amélioration de votre site e-commerce ?
Les 3 points clés à retenir :
- L’étude du marché cible est le socle de toute stratégie de e commerce international.
- Traduction, design UX/UI, modes de paiement, livraison : chaque détail doit être adapté aux habitudes locales.
- Un suivi régulier des KPIs par région permet d’affiner votre stratégie et de maximiser la rentabilité de vos achats internationaux.
On t’accompagne sur chaque étape de ton projet d’internationalisation e-commerce, de l’analyse du marché à la mise en ligne.
👉 Pour aller plus loin, découvrez aussi notre article : Pourquoi travailler avec une agence de développement web ?